
« Pour dire ton nom, Frantz Fanon » (*)
Lecture musicale et théâtralisée
Un montage de textes de Frantz Fanon (Peau noire, Masques blancs et Les Damnés de la Terre) mis en dialogue avec des extraits de textes d’Aimé Césaire, Edouard Glissant, Arthur Adamov, Jacques Coursil, Alice Cherki et Moncef Ghachem.
Direction artistique et adaptation : Michel Tallaron
Récitants : Mohamed Brikat et Marianne Salmon
Musicien : Sélim Peñaranda
Création le 3 octobre 2024 à la Maison des Passages de Lyon
et le 12 octobre 2024 dans le cadre du Colloque Frantz Fanon et Lyon »
« Colloque Frantz Fanon et Lyon »
Faculté de Médecine Lyon Est : 12/10/24
La compagnie participait à l’événement avec un extrait de « Pour dire ton nom, Frantz Fanon »
« Si les textes de Frantz Fanon sont étudiés depuis longtemps dans les universités américaines et anglo-saxonnes, ils restent moins connus en France et ce n’est que récemment que Frantz Fanon est devenu présent dans la sphère médiatique française.
À l’âge de 17 ans, Frantz Fanon quitte la Martinique pour s’engager dans les Forces françaises libres. Il vit à Lyon de 1946 à 1952 où il suit des études de médecine puis choisit la psychiatrie. Simultanément, il suit les cours de philosophie de Maurice Merleau-Ponty, fréquente régulièrement la librairie La Proue, et le théâtre des Célestins où il rencontre Josie qui deviendra son épouse… Il y fait des rencontres décisives qui marqueront sa pensée et ses écrits à venir.
Il s’intéresse aux effets psychiques du racisme, du colonialisme et aux incidences psychiques des traumatismes. C’est à Lyon qu’il écrit la majeure partie de “Peau noire, masques blancs” et du ”Syndrome nordafricain”. Il refuse tout processus de culpabilisation ou de lutte mémorielle et privilégie un idéal universaliste.
Il devient psychiatre en 1952 à l’hôpital de Blida en Algérie. Dans cette trajectoire fulgurante, Fanon sera autant psychiatre qu’homme engagé, engagement contre l’aliénation quelle qu’elle soit qui constituera le fil conducteur de sa pensée et de ses écrits, notamment dans deux ouvrages majeurs : “Peau noire, masques blancs” et “Les Damnés de la terre”.
Plus de soixante ans après sa mort, ses questionnements demeurent les nôtres. Relire Fanon, actualiser ses idées, permet d’interroger les dynamiques conflictuelles de la société contemporaine.
Ce colloque, en réunissant des universitaires issus de disciplines différentes, a pour objectif de permettre une pluralité de lecture de l’oeuvre de Frantz Fanon et de faire découvrir ou redécouvrir l’extraordinaire actualité de sa pensée. Il a aussi pour projet de spécifier les traces de sa présence à Lyon, celles d’hier et d’aujourd’hui. » (Collectif Fanon)
Vous souhaitez accueillir une représentation de « Pour dire ton nom Frantz Fanon » :
> Prix de cession une représentation version Lecture musicale : 1 500 € TTC (hors déplacement)
> Prix de cession une représentation version Spectacle : 2 500 € TTC (hors déplacement)
> Prix de cession pour une scolaire (Lycée, Université, MJC…) : 1 250 € TTC (dégressivité pour plusieurs séances) / suivie d’un échange avec la salle, les élèves…
Contact : tallaron.compagnie@yahoo.fr
À l’âge de 17 ans, Frantz Fanon quitte la Martinique pour s’engager dans les Forces françaises libres. Il vit à Lyon de 1946 à 1952 où il suit des études de médecine puis choisit la psychiatrie. Simultanément, il suit les cours de philosophie de Maurice Merleau-Ponty, fréquente régulièrement la librairie La Proue, et le théâtre des Célestins où il rencontre Josie qui deviendra son épouse… Il y fait des rencontres décisives qui marqueront sa pensée et ses écrits à venir.Il devient psychiatre en 1952 à l’hôpital de Blida en Algérie. Dans cette trajectoire fulgurante, Fanon sera autant psychiatre qu’homme engagé, engagement contre l’aliénation quelle qu’elle soit qui constituera le fil conducteur de sa pensée et de ses écrits, notamment dans deux ouvrages majeurs : “Peau noire, masques blancs” et “Les Damnés de la terre”.Plus de soixante ans après sa mort, ses questionnements demeurent les nôtres. Relire Fanon, actualiser ses idées, permet d’interroger les dynamiques conflictuelles de la société contemporaine.